LES CHRONIQUES DE AAZEDE

 

« A » comme…

Aazède

(Directrice de la SSCLEF, notre talentueuse chroniqueuse)

 

Grâce à ce nouveau site, vous voilà informées sur cet animal qui peuple nos contrées, j’ai nommé le LEF. Mais nous avons pensé, Dc Azriel, Susie One et moi même, votre serviteuse (on est féministe ou on ne l’est pas ! !), que peut être, vous aimeriez être informées sur d’autres sujets indispensables à la survie des filles en milieu urbain (ou non).

Vous vous demandez comment réussir un entretien d’embauche, comment vous venger de votre jules, vous pensez être la seule à avoir honte chez votre esthétipoil, vous ne savez pas quoi faire dans certaines situations délicates, bref, vous êtes une fille  ? Réjouissez vous ! Cette chronique est faite pour vous ! Vous y trouverez mes conseils, mes coups de gueule et mes billets d’humeur, de A à Z (on va essayer de faire ça dans l’ordre).

Bien entendu, cette chronique étant faite pour vous, vous pourrez me demander de parler de certains sujets (surtout si ces sujets commencent par les lettres K, W, X, Y et Z, ça m’arrangerait…), et m’écrire pour nous faire profiter de vos conseils ou me poser des questions existentielles (et aussi pour m’envoyer des mots gentils.

A vous de trier les pures élucubrations des vrais conseils, mais j’ai une entière confiance dans votre discernement de FEE*. Bonne lecture à toutes (et à tous s’il y en a !) A votre service !

* FEE = Fille En Embuscade au cas où vous ne sauriez pas encore, merci Bouss ;o))

 

 

  « B » comme …

Beauté

 

Moi qui lis consciencieusement tous les magasines féminins et qui écoute religieusement les chroniques de Laure (du Loft) à la radio, je devrais pouvoir 

vous faire un résumé rapide qui vous évitera, à vous, de perdre du temps (oups ! C’est sorti tout seul ). Alors, d’après ce que j’ai compris, vous avez

deux options :

-          L’option «crésus » : je me tartine avec de la crème à 512 F 95 le pot de 10 ml ;

-          Et l’option «zézette épouse X », c’est à dire fauchée : je m’applique du yaourt et du concombre sur la figure et je me

fais des shampooings aux œufs (ou l’inverse, je sais plus très bien).

Fais ton choix, camarade, car entre la technologie de pointe appliquée à la cosmétique et les recettes de tante Jeannette, point de salut ! « La crème

bon marché, c’est très très bien pour cirer les chaussures », m’a dit un jour une vendeuse en cosmétiques.  Ah. Bah je suis bien embêtée avec mon

cirage, moi maintenant. (En autobronzant, peut être ?).

Bon. Ayant la fâcheuse habitude de manger ce qu’il y a dans mon frigo (c’est mon petit côté bourgeois), il ne me reste plus que l’option Crésus. Sauf

que. Si on écoute toutes les expertes, rien n’est vraiment cher. Non, à l’unité. Car si on veut avoir à la fois les jambes épilées et le teint diaphane

(car sinon, vous avez le choix entre jean à la plage ou cagoule à l’année), il faut additionner plein de trucs pas chers à l’unité. Donc, un coiffeur,

une épilation, un soin du visage, et du corps pendant qu’on y est, une pédicure, une manucure, des produits pour s’entretenir chez soi, tout ça

par mois, sans 3 fois le SMIC, je vois pas.

Les autres, démerdez–vous avec le contenu de votre frigo (non, malheureusement, votre reste de hachis ne peut pas s’étaler où que ce soit. Enfin pas

que je sache.) Personnellement, je suis une professionnelle de l’épilation. Je connais toutes les méthodes, sauf l’épilation définitive, car, là, c’est 14

fois le SMIC qu’il me faudrait. Toutes les méthodes, donc : je me suis brûlée à la cire après avoir sacrifié trois casseroles pour la faire chauffer,

 j’ai hurlé à la lune en utilisant un épilateur, et j’ai fait fuir bon nombre d’amoureux potentiels à cause de l’odeur étrange de crème dépilatoire

que je dégageais. Et à chaque fois, au lieu d’avoir les jambes douces et nette comme prévu, je me suis retrouvée avec des points rouges partout et

des boutons quand mes poils ont repoussé, sous ma peau. Donc comme tout le monde, je suis revenue au rasoir, celui qui est déconseillé par toutes les 

professionnelles, car en plus de rendre le poil dur et sombre, Maryse, il le fait doubler (mais si, vous savez bien, au début, y’en a qu’un, et puis après

y’en a deux, juste l’un à côté de l’autre).

Moi, perso, j’en suis à trois, mais bon, j’assume. Alors qu’est-ce-que j’ai fait ? Je suis allée voir une esthéticienne. Une seule fois. Parce que montrer

mes jambes de yéti des Carpates à une nana top maquillée avec pas un poil de trop, c’est au-dessus de mes forces. Surtout, summum de la honte, quand

elle m’a demandé d’une voix candide : «je vous fais les orteils aussi ? »

Plus jamais ça. Voilà, c’était mon coup de gueule « spécial beauté ». Vous me direz que vous n’avez trouvé là aucun bon conseil utile. C’est vrai. Mais je

fais ce que je veux ;o)) La prochaine fois, nous verrons Comment vous débarrasser du pot de glue qui vous sert de copain (avec cette fois de vrais

conseils dedans !)

 

 

« C » comme

Comment vous débarrasser du pot de glue qui vous sert de copain depuis 3 mois et 11 jours ?

 

Cela fait maintenant trois mois, 11 jours, 4 heures et 18 minutes très exactement que vous avez malencontreusement accepté d’embrasser Bob. C’était un soir de déprime, vous aviez un peu bu et vous vous sentiez seule. Bob vous draguait depuis trois semaines, et, l’espace d’un instant, vous avez oublié à quel point ses compliments incessants, son air désespéré à mi-chemin entre le merlan frit et le cocker, ses veilles devant votre immeuble vous avaient jusqu’à présent exaspérée. Et vous avez commis l’Erreur, espérant sans doute qu’il se contenterait, comme vous, d’une brève étreinte réconfortante.

Eh bien non. Depuis trois mois, 11 jours, 4 h et maintenant 19 minutes, Bob est persuadé que vous sortez ensemble. Et ce, malgré le fait que vous lui dites systématiquement être en réunion lorsqu’il appelle, alors que vous êtes au chômage, mais il ne semble pas se rendre compte de la contradiction. Il comprend également très bien que vous ayez absolument besoin des 2 m de largeur de votre lit pour dormir et que lui doive se coucher à vos pieds sur une carpette depuis trois mois. Bref, vous avez beau être la pire peste depuis tout ce temps, Bob-la-glue refuse de voir en vous autre chose que la femme parfaite de ses rêves.

 

Puisque, visiblement, il ne comprend pas vos messages de moins en moins subtils, il va falloir utiliser la manière forte :

Vous : Bob ?

Bob : Oui, mon amour ?

Vous : Tu me gonfles !

Bob : Ah ah ! que tu es drôle ma chérie !

Vous : Bob, casse-toi !

Bob : Arrête, c’est pas drôle, chaton !

Vous : Nan, mais Bob, je suis sérieuse, je ne veux plus te voir !

Bob : Bon, ben OK, je vais aller faire un tour pour te laisser un peu toute seule, je reviens dans 10 minutes !

Vous : Non, Bob, tu prends ton caddie, tu mets toutes tes affaires dedans et tu sors de ma vie !

 

Et là, l’œil bovin de Bob s’humidifie, sa lèvre tremble, ses jambes flageolent : Bob va pleurer. Et ça, vous ne supportez pas, vous allez vous faire avoir par son air malheureux et ça va être reparti pour encore trois mois. Vous êtes faible, il va falloir trouver une autre solution.

 

Deuxième tentative : jouez son jeu. Après tout, c’est peut être votre côté inaccessible qui plaît à Bob. Alors ça va être dur, mais tenez bon. Accompagnez-le partout, savonnez-lui le dos, tenez-lui son papier toilette, appelez-le 14 fois par jour, embrassez-le toutes les dix secondes (courage ! !), pendez-vous à son cou, commencez toutes vos phrases par Mon cœur / Mon amour / Je t’aime ou toute autre niaiserie qui vous viendra à l’esprit. Qu’il vous voie ou vous entende chaque seconde de sa misérable existence. Normalement, ça devrait marcher. Rappelez-vous, c’est à peu près comme ça que vous vous êtes comportée avec Brad, Tom et Dylan, et eux, ils ont fui très très vite.

 

Si malgré tout, Bob fait toujours parti de votre horizon, attaquez-le à son talon d’Achille : sa mère. Un garçon comme lui est forcément très proche de sa mère, d’ailleurs, cela fait trois mois, 12 jours et 43 minutes qu’il insiste pour vous la présenter. Prenez des renseignements : son style, ses goûts, comment voit-elle sa future belle-fille ? A priori, il devrait vous répondre que c’est la femme la plus merveilleuse du monde, qu’elle fait très bien la cuisine, qu’elle collectionne les nains de jardin ou les lapins en plâtre, et surtout, qu’il se fie totalement à son jugement et qu’il est certain que vous lui plairez. Très très bien. Ce sera facile.

Vous voilà donc en route pour le déjeuner-du-dimanche-en-famille. Vous êtes évidemment en jeans, baskets, non maquillée, des cernes sous les yeux et vous mâchez un chewing-gum. Dès votre arrivée, shootez sauvagement dans un nain de jardin, si possible son préféré. Surtout, oubliez votre éducation, ne vous excusez pas. Pendant le repas, ignorez toutes les tentatives de conversation de sa mère, répondez systématiquement «ouais, bof… » quel que soit le sujet, buvez comme un trou et ne faites pas un geste pour l’aider à débarrasser.

Normalement, l’air de rien, conseillé on se demande bien par qui, Bob devrait se détacher de vous. Si malgré tout ça, Bob vous poursuit toujours de ses assiduités, émigrez au Venezuela, c’est votre seule chance de salut.

La prochaine fois, je vous enseignerai quelques techniques imparables de Drague.

 

 

« D »  comme …

Drague

 

C’est bien connu, de nos jours, l’homme nouveau, celui qui ne sait plus très bien quelle est sa place et sa véritable identité, celui dont parlent vos journaux préférés, cet homme ne drague plus. Sauf le gros lourd qui ne vous plaît pas, celui-là, malheureusement, ils n’a pas lu Cosmo et il n’est pas au courant.

Donc, si on ne veux pas s’ennuyer à mourir en boîte, dans les soirées et les mariages, il va falloir nous y coller nous même. Pour commencer, dites vous bien qu’il n’y a aucune honte à ça, on va pas non plus attendre cent sept ans qu’ils se décident. Et puis, ne craignez rien, ça les arrange que ce soit vous qui fassiez le premier pas et, au pire, ils se sont eux même pris tellement de vestes qu’ils vous infligeront sûrement les vôtres avec indulgence (et là, maintenant que ce sera votre tour, vous regretterez les fois où vous avez répondu « ça va pas, t’as vu ta tête ? ? ? » au pauvre adolescent boutonneux qui avait rassemblé tout son courage pour vous inviter à danser. Et quelque part, ce ne sera que justice).

 

Bon. Prenez une bonne copine, si possible juste un tout petit peu moins bien que vous, ou alors, aussi bien. Mais ni un boudin, ni un top model, pour les raisons que vous imaginez. Rendez vous dans un lieu propice, c’est à dire à peu près n’importe où, sauf au bureau : dans la rue, le bus, en boîte, dans un bar, dans un mariage (sauf  le vôtre, évidemment), bref, partout où il y a des hommes.

Ca y est, vous l’avez repéré. NON, PAS CELUI-LA ! ! ! Faites-vous d’abord la main sur un mec qui vous plaît, sans plus, avant d’exercer votre art sur celui que vous aurez vraiment envie d’avoir.

Alors, je vous le dis tout de suite, le genre regards appuyés et sourires mystérieux en attendant qu’il vous aborde, ça, vous oubliez, il sera parti se coucher bien avant que vous en soyez arrivée à votre fameuse moue numéro 12.

Non non non, il faut y aller franco, ne perdez pas votre temps.

 

Solution numéro 1 : vous vous plantez devant lui et vous lui dites « Bonjour, excusez-moi, mais j’ai très envie que vous m’embrassiez, là, tout de suite ». S’il n’est pas en train de manger, avec une grosse bouchée de choucroute dans la bouche, et s’il est normalement constitué, il ne devrait pas pouvoir résister. Il ne vous embrassera peut être pas, mais il devrait au minimum sourire, ce qui est déjà pas mal. Vous pouvez également, si vous n’avez peur de rien, vous planter devant lui, lui rouler une grosse pelle et lui dire ensuite « excusez-moi, mais j’en avais vraiment envie ! ».

 

Deuxième solution (que personnellement j’adore même si je ne l’ai pas encore testée), installez-vous près de votre proie, de manière à ce qu’elle vous entende. Commencez avec votre copine à vous lamenter sur le fait que vous ne rencontrez personne qui vous plaise. Et décrivez-lui exactement le type qui est à côté de vous : « j’aimerais bien, tu vois, rencontrer un homme grand, brun, avec une fossette au menton, qui s’habillerait avec, par exemple, une chemise bleue et un jean, avec des lunettes »… s’il n’est pas trop bête et s’il n’est pas en train de regarder le match de foot sur l’écran géant du bar,  ça devrait également marcher.

 

Ca, c’étaient les méthodes pour aborder (et plus si affinités) un inconnu. Pour les mecs-qu’on-connaît-déjà-mais-qu’on-sait-pas-si-on-va-pas-se-prendre-un-gros-rateau-si-on-essaye, je reprendrai le conseil de Candy, que vous avez déjà pu lire dans la rubrique « Témoignages » :

« Un petit conseil qui vaut ce qu'il vaut pour toutes celle qui veulent tester l'effet qu'elles produisent sur un mec sans risquer de se prendre une bonne grosse veste des familles : vous lui dites un truc totalement anodin en vous plantant à 20 cm de lui, dans cette fameuse zone "intime" et en le regardant droit dans les yeux.

S'il recule instinctivement, prenez un air dégagé, genre "je l'ai pas fait exprès", et oubliez vos fantasmes (ou renouvelez un jour où vous n'aurez pas mangé d'ail, faut tout vous dire).

S'il ne bouge pas : c'est dans la poche !

C'est normalement imparable, si c'est subtilement fait. Réfléchissez bien : on n'accepte personne dans cette zone si on y est pas contraint (ex : métro bondé) sauf en cas d'attirance physique, et, autre exception, quand on danse avec quelqu'un.

Si vous tentez l'expérience, soyez sympa, faites-le correctement, je ne veux pas de réclamations ! Et un dernier conseil : ça se tente sur les garçons qu'on connaît un minimum mais dont on est pas certaine qu'il partage nos sentiments, pas sur n'importe quel inconnu (vous ne voulez pas passer pour ce que vous n'êtes pas, quand même !). »

PS : merci pour les tuyaux drague aux deux copines qui se reconnaîtrons ;o))

 

« E »  comme …

Entretien d'embauche

 

Comme vous me savez peut être, un entretien d’embauche n’est jamais, et pour personne, un pur moment de bonheur. Mais quand on est une fille, c’est encore plus délicat, et surtout très subtil. Ca commence par un cruel dilemme, à savoir, comment doit on s’habiller ? Un mec, lui, qu’il soit comptable, ingénieur, chauffeur routier ou dentiste, peut toujours miser sur le bon vieux costard-cravate des familles, plus ou moins chicos, d’accord, mais costard cravate quand même. Alors que nous, les filles, on a moult possibilités, à commencer par la fatidique question : jupe ou pantalon ? Déjà, petit conseil, si vous êtes reçue par une femme, mettez un pantalon, il n’est pas nécessaire que vos jambes de gazelle (eh oui, de gazelle, méthode Coué, rappelez vous) suscite sa jalousie d’entrée de jeu. Si en revanche, c’est un homme qui vous reçoit, il existe deux écoles de pensée : - un recrutement, c’est aussi une histoire de feeling et de séduction, donc je mets toutes les chances de mon côté et je vais porter ce qui a unechance de lui plaire le plus, j’opte pour la jupe. Il est à noter que cette école de pensée n’a rien à voir avec « je drague outrageusement lerecruteur avec minijupe et décolleté », qui est peut être une école, mais de pensée, ça c’est moins évident). - ce que je veux, c’est qu’il me prenne (façon de parler, évidemment) pour mes compétences, je gomme mon côté féminin, je reste très professionnelleet je mets un pantalon. Ce qui ne signifie pas qu’on ne puisse pas être féminine en pantalon ou avoir l’air professionnelle en jupe. Quand on vous disait que c’était subtil ! !   
Une fois votre choix vestimentaire effectuée, vous voilà habillée pour votre entretien (comme vous voulez, hein, débrouillez-vous, vous ne pensiez tout de même pas trouver de vrais conseils dans cette chronique, non ? Si ? Ah, pardon.). 

Bon, vous y êtes. A l’heure. Que vous ayez braqué un taxi ou couru 5 km, on s’en moque, vous êtes A L’HEURE. Très bien. L’ami (?) recruteur vous reçoit en entretien. Ca, vous connaissez : « et pourquoi vous avez fait ces études là, et quelle est votre plus grande réussite ?et quelles sont vos qualités, vos défauts ? et pourquoi vous allongez-vous sur ce divan ? (devine, abruti, t’as qu’à arrêter de me disséquer vivante ! !). Tout se déroule donc normalement ( si tant est qu’il soit normal de se prêter à 1h30 de torture mentale à se justifier toutes les deux secondes pouravoir le droit de suer sang et eau 8 heures par jour, et ce, pendant 40 ans, mais bon…), jusqu’à ce qu’il (ou elle), commence à vous poser les question « spéciales filles ». Et ces questions là, vous vous en doutez bien, maligne que vous êtes, n’auront rien à voir avec vos capacités professionnelles, mais plutôt un rapport avec vos capacités de reproduction (eh oui, c’est direct, mais c’est comme ça). Si vous avez moins de trente ans, la question ressemblera à « Voulez vous fonder une famille / avoir des enfants / vous marier (sous entendu, si vous vous mariez bientôt, vous allez nous pondre un schtroumf dans l’année qui suit) ? Vous avez plusieurs possibilités de réponse : 
a) Bien sûr que non, connard (en option), j’ai bien l’intention également d’installer un canapé – lit dans mon bureau et une kitchenette pour ne pasperdre du temps à la cantine. 
b) Oh oui ! dès que j’ai signé le CDI ! La meilleure réponse étant : 
c) Bien sûr, mais pas dans l’immédiat (avec le sourire, svp).   
Car, Mesdames et mesdames, cette question est un piège ! ! Non seulement elle est insupportable, mais en plus elle est casse-gueule ! 
En effet, on vous posera la question, mais, des enfants, si vous n’en voulez pas, vous êtes obligatoirement frustrée, et si vous en voulez, vousfinirez fatalement par refuser les réunions qui commencent à 18 h (honte à vous). 
La réponse c) a donc le mérite de ménager la chèvre et le chou (« bon, elle en veut, elle est donc normale, mais pas tout de suite, donc on a quelques années devant nous nous pour la presser comme un citron »). Et si ce n’est pas la vérité, on s’en fout. Vous l’avez vraiment cru quand il vous a fait son baratin sur les possibilités d’évolution ? C’est la réponse qu’il veut entendre, donc, donnez la-lui.   
Si vous avez plus de trente ans, vous aurez droit à : « Avez-vous des enfants ? 
Si vous répondez oui, votre ami (??) le recruteur va sembler s’intéresser de près à votre petite famille. Ce n’est pas qu’il éprouve une tendresseparticulière pour les enfants, d’ailleurs, il n’en a pas, c’est sa femme qui en a. Ce qu’il veut, là encore, c’est évaluer votre capacité à vous dévouer corps et âmes pour votre employeur.   
Vous éviterez donc les réponses suivantes : 
a) « Oh Oui, j’en ai 4 entre 1 et 6 ans, ils sont très mignons, et qu’est-ce qu’ils nous font rire ! Pas plus tard qu’hier, Arthur, le deuxième, nous ena sortie une très drôle… ». De toutes façon, ce que dis Arthur ne fait rire que vous. Et votre concierge, qui est polie. b) « Des enfants ? Non, pour quoi faire ? » 
Et vous préférerez : 
c)Oui, deux, qui vont [à l’école / à la crèche / chez une nourrice], et qui sont gardés par [ma mère / ma sœur / qui vous voulez] quand ils sont malades. Comme ça, vous le rassurerez, car le recruteur (qui n’est plus votre ami), a besoin d’être rassuré, c’est un homme inquiet et soupçonneux par nature.   
Il y a une autre question, qui, personnellement, m’agace, c’est : « Vous ne pensez pas que vous aurez peut être des difficultés à manager une équipe d’hommes ? ». Moi qui suis dans les Ressources Humaines, Mesdames, je rêve de faire un jour du recrutement pour pouvoir demander à chaque candidat masculin si ça ne le dérange pas d’être managé par un homme. Car cette question là, personne ne la pose, c’est tellement normal que le chef soit un mec !   
A cette question, vous éviterez de répondre : 
a) ben … je dois avoir un vieux martinet à la cave, ça peut p’être m’aider ?. b) moi, les hommes, ça me connais, hé hé hé … Et vous direz d’un air de surprise totale « franchement, je ne vois pas très bien où se situe la difficulté, vous pouvez m’expliquer ? » ce qui, je vousle concède, n’a rien de désopilant, mais après tout, vous n’êtes pas venue jusque là pour rigoler.   
Voilà, tout s’est bien passé, vous avez réussi cet entretien. Vous pouvez conclure sur une petite note d’humour et demander au recruteur où est la cordeà nœud et la boue pour ramper dedans. (A bien y réfléchir, le recruteur n’étant pas un spécialiste de l’humour, il est plus prudent de le dire quand vous avez raté votre entretien). 
  
Une information de dernière minute vient de me parvenir : une amie me dit qu’on lui a déjà demandé en entretien si elle était vierge. Elle a répondu sans se démonter « non, je suis poisson ». Ce qui est une très bonne réponse, mais pour ma part, je ne vous le cache pas, je pense qu’une entreprise qui utilise ce genre de question pour tester la réaction des candidats ne mérite pas qu’on lui offre ses services. Mais ce n’est que mon avis. 

Bien. Si vous avez passé cette épreuve avec succès, vous aurez le droit de rentrer dans cette entreprise. Et là, un autre parcours de la combattante semble vous attendre. Car si l’on en croit tous les clichés qui circulent (car, oui, un cliché circule avec ses petites pattes), entre les hommes quin’en voudront qu’à votre popotin, feront des blagues graveleuse et vous empêcheront de gravir les échelons, et les femmes, qui sont soi-disant des garcesentre elles, seront jalouses de vous et vous empêcheront de gravir les échelons, autant vous le dire, c’est pas gagné. Mais ce ne sont que des clichés, heureusement, la réalité n’a rien avoir avec ce tableau, hein ? HEIN ? Eh bah dites-le que ce n’est pas comme çaque ça se passe ! !… ? ? ?… oh merde…

La prochaine fois, je vous parlerai de foutcheubôl (non non, ne partez pas !, vous verrez, ça peut être intéressant !)

 

« F »  comme …

foutcheubôl !

 

Voilà, ça recommence, votre jules est scotché devant un match de foot. Bon. Vous aviez d'autres idées pour combler ce samedi soir, mais depuis la coupe du monde, ça ne vous énerve plus autant qu'avant, donc, vous vous arrêtez un instant, histoire de montrer que vous vous intéressez un peu. Et vous essayez de reconnaître les joueurs que vous connaissez : Barthez, Lizarazu, Zizou et compagnie. Sauf que ce soir, vous ne reconnaissez personne. 
Ne cherchez pas, ce ne sont pas vos yeux, c'est juste Guingamp / Troyes.
A ce moment précis, vous vous posez certainement cette question : 
Quel peut bien être l'intérêt de regarder Guingamp / Troyes* ? ? ? 
Là non plus, ne cherchez pas, vous ne trouverez jamais la réponse. C'est comme si vous demandiez à votre jules de comprendre pourquoi reboucher le tube de dentifrice peut présenter un quelconque avantage, il y a des sujets comme ça, où hommes et femmes ne peuvent pas se rejoindre.

Si votre jules vous le réclame et que vous vous sentez une âme d'Emmanuelle (la SŒUR, pas l'autre ! ! !), vous pouvez rester regarder le match avec lui. Mais pour être vraiment au top et ne pas lui poser des questions débiles toutes les deux secondes, je vais, à l'aide de mon consultant préféré, vous expliquer les basics du football (sympa, non ?).
D'abord, quelques recommandations de base :
Premièrement, arrangez-vous pour deviner quelle équipe porte quelle couleur, car il n'y a pas plus chiant qu'une nana qui ne distingue pas les équipe et qui crie "bravo Guingamp " alors qu'ils viennent de marquer un but contre leur camp. Si vous n'y arrivez pas, demandez, ça vaut mieux.
Ensuite, restez vous-même, évitez le mimétisme primaire : inutile de vous munir d'une bière et de chips, de roter, de vous gratter l'entrejambe (oh ! Ça va ! J'ai bien le droit de répandre quelques clichés, moi aussi !). Et ne criez pas à tue-tête "et un et deux et trois zéro " parce que malheureusement, ça ne marche pas à tous les coups.
Ensuite, LA règle à connaître :
Si votre jules hurle quelque chose qui ressemble à "orjeorje ", en réalité, il dit "hors jeu, Hors jeu ", ce qui signifie que le joueur à qui son coéquipier vient de passer le ballon était placé plus près du but que le dernier défenseur au moment où le ballon est parti. Et dans ce cas, l'arbitre arrête l'action (avec son petit sifflet) ou annule le but si but il y a eu. Comment ça, c'est pas clair ? ? ? ? 


Petit schéma pour celles qui n'ont pas suivi :

                                                                                                                HORS JEU !


PAS HORS JEU !


Est-ce-que c'est plus clair ? 
Oui ? Allez, en cœur : " Merci Aazède ! " Avec ça, vous devriez vous en sortir, c'est, en général, LA règle que les filles ne comprennent pas, le reste, c'est plus simple.
Non ? N'insistez pas et allez vous promener les jours de Guingamp / Troyes. Ou alors restez, mais contentez-vous de l'approvisionner en bières.

Si, par un manque de chance total, votre jules ne regarde pas le foot, mais le rugby (et là ce sont vos samedis ou dimanches après midi qui sont flingués), je ne peux rien faire pour vous, car les règles de ce jeu restent un grand mystère pour moi et j'ai définitivement renoncé à acquérir ce genre de connaissances.

Si vous n'êtes pas prête à tous les sacrifices et que vous taper Guingamp / Troyes, c'est vraiment au-dessus de vos forces, faites preuve de compréhension et de maturité : footez-lui la paix (ouah ! Ce jeu de mot ! ! !). Allez faire votre courrier, vos ongles de pieds ou ce que vous voulez, mais laissez-le tranquille (non sans avoir auparavant échangé ce fameux moment de tranquillité contre les courses tout seul à Mammouth samedi prochain, car vous n'êtes pas seulement compréhensive et mature, en plus, vous êtes maligne).

* Sachez par ailleurs que je n'ai personnellement rien contre Guingamp, charmante bourgade des Côtes d'Armor de 8774 habitants en 1992, ni contre Troyes, 60755 habitants à la même date, par ailleurs réputée pour sa bonneterie. Comme quoi, on peut apprendre des trucs même quand on parle foutcheubôl.

 

 

« G »  comme …

Glitter ou... Grosse Arnaque !



Figurez-vous que malgré mon apparence très féministe et libérée et tout et tout, j'aime beaucoup les trucs de filles, particulièrement les produits de beauté. Je peux passer des heures à regarder un catalogue sans rien commander au final. Rarement, je me laisse tenter. Ca m'est arrivé une fois, parce qu'un certain Monsieur-dont-je-tairai-le-nom-mais-qui-vend-beaucoup-par-correspondance m'avait envoyé une lettre à moi toute seule (sans doute informé par France télécom que je venais d'emménager), pour me dire que je serais deux fois plus belle pour deux fois moins cher avec ses produits. 
Car, sachez-le, celles qui achètent les produits de ce Monsieur en magasin, vous avez tout faux : y'a tout les même par correspondance pour systématiquement moitié prix. 
Bref, un jour de grande détresse, je me suis laissée tenter par tout un tas de produits mirifiques qui allaient faire fondre à vitesse grand V le petit surplus de graisse qui s'était insidieusement installé sur mon ventre (où personne ne lui avait demandé de venir), me faire des ongles "french manucurés", me raffermir les fesses, inverser le processus de dessèchement de ma pôvre chevelure, etc...etc...
J'ai reçu mon petit colis après de nombreux jours d'anxiété passés à harceler le facteur. J'étais ravie, vous pensez bien ! J'adore déballer ce genre de truc, quand on se souvient plus très bien ce qu'on avait commandé et qu'on est surprise à chaque produit.

Je suis donc maintenant l'heureuse détentrice de :
-deux flacons de gel-patch haute résolution ... euh pardon haute diffusion, qu'il faut s'étaler là où on veut maigrir et qui vous laisse une espèce de couche plastique qui s'en va par petits lambeaux très esthétiques tout au long de la journée
-deux spray minceur express contour fermeté (non non ! ça n'a rien à voir avec le gel précédent, c'est très différent !!)
- un vernis blanc avec les petits collants pour pouvoir l'étaler seulement sur la partie blanche de l'ongle, "french manucure", sauf que ces p... de collants n'ont pas la forme de MES ongles,
- des pastilles très "glitter" de plusieurs formes à se coller où on veut pour avoir l'air "glitter" (que j'ai gardé au moins six mois avant d'avoir l'occasion de m'en coller un quelque part)
- un masque pour mes cheveux desséchés, qui bizzarement ressortent de là encore plus secs qu'avant...,
- un tube d'antiride alors que je n'ai même pas trente ans (ben oui, il fallait choisir entre deux cadeaux gratuits, et l'autre ne devait pas me plaire) 
- une bague difficile à décrire, mais qui possède 7 anneaux à glisser dedans pour chaque jour de la semaine.(qui est à ma taille, mais qui est assez laide, il faut bien le dire !).
Voilà voilà...
Dons je souhaiterais passer ici une petite annonce :
"Partic. vend 2 flacons de gel patch haute diffusion à peine entamés ...etc..." 

Parce que vous vous doutez bien qu'évidemment, je n'utilise rien de tous ça !! J'ai tout entamé, dans le feu de l'action, mais je me suis arrêtée assez vite (et comme y'a pas de justice, mon petit bidon, je sais pas comment j'ai fait mais je l'ai perdu quand même !! ahahah ! excusez-moi)

Heureusement, je me méfie (et surtout je n'ai pas beaucoup de sous) et je ne me fait pas avoir à chaque fois, parce qu'il faut lui résister psychologiquement à ce Monsieur : il est devenu mon meilleur ami, m'écrit tous les deux mois et me souhaite même mon anniversaire ! Il est même tellement mon pote que je le souçonne fortement d'avoir donné mon adresse à des copains à lui, ciblés en fonction de ma première commande... car après avoir commandé des produits amincissants et de l'antiride, j'ai bizarrement reçu des catalogues pour commander des blouses à fleurs et des napes/serviettes assorties... mmmhh, je flaire l'ambrouille, ils ont dû croire que les pastilles glitter, c'était pour ma fille !!!

Mais le Monsieur, lui, continue à me proposer de la crème spéciale contour des yeux ET pleins de trucs d'adolescente sur lesquels je lorgne depuis une semaine (merde !! déjà une semaine !! mais je vais pas avoir répondu assez vite pour avoir ma parure de Noël gratuite, damned !!)
Et aujourd'hui, j'ai voulu faire part à ma copine glitter de ces belles promotions. Comme nous étions en conversation "tchat", je pouvais pas lui dire oralement ce qu'il y avait dans mon catalogue, donc j'ai dû lui écrire... et c'est là que je me suis rendue compte... c'est hallucinant ce qu'ils écrivent pour nous faire acheter !!! En lisant juste, j'avais envie de ces trucs, mais en les écrivant, là c'était très différent (bon, OK Ok, j'avoue, j'ai toujours envie de les avoir, mais je me sens un chouille moins dupe, quand même).
Je vous en fait profiter, puisque vous le demandez (attention, lisez bien attentivement) :
"Tout droit sorti d'une baguette magique, des reflets de cristal scintillants et changeants pour accrocher la lumière sur votre regard, votre teint ou vos ongles" ... Moi! moi! M'sieur! Je la veux, la baguette magique !!! 
(c'est spécial réveillon, hein, je vais pas bosser avec des reflets de cristal scintillants sur la figure !!)
Eh bien, j'ai regardé la photo du produit à la loupe, et je l'ai même vu en live dans le magasin, vous savez ce que c'est ?Un tube à essai rempli d'espèces de copeaux de plastic (brillants quand même). C'est tout. je vois même pas comment ça peut coller quelque part. Décevant, non ? 
Vous noterez s'il vous plaît la non-utilisation des mot" paillettes" ou" brillant" dans la description. Paillette et brillant, c'est pour les nazes, nous on se met des "reflets de cristal scintillants et changeants", eh oui !

Si je les écoute, et que je mets tout, tenez-vous bien, je serai comme suit :
J'aurais les yeux qui s'illuminent soudain d'un souçon de magie, un teint illuminé d'une lumière féerique (je serais complétement illuminée, quoi, super tendance, à Noël !), mes ongles seront habillés d'effets scintillants et donc j'aurais des mains de fée, mon corps sera paré de sensualité grâce à des bijoux de peau à effet cristal (et non pas à des pastilles glitter), et enfin, si je met les deux brillants à lèvre, mon sourire sera à la fois songeur, délicieux et d'une brillance envoûtante.
Comment voulez-vous que je résiste !!!

Alors en conclusion, je dirais ceci : Mesdames et Messi.... Mesdames les rédactrices de ce genre d'argumentaire (oui, c'est à vous que je parle !!), je tiens tout d'abord à vous féliciter de votre réel talent pour transformer ces produits en rêves. Cela dit, je me pose une question : une fois que j'aurais bien rêvé, que j'aurais commandé toutes ces choses pour ma prochaine soirée, que j'aurai tout bien mis, et que je ne verrai dans la glace que moi avec de l'ombre à paupière brillante, du gloss brillant également, quelques paillettes par ci par là, et que je chercherai partout sans la trouver la fille magique, sensuelle, avec des ongles de fée et un sourire songeur... ne risque-t-il pas d'y avoir grosse déception ? Et par conséquent arrêt de mes achats ? (déjà que j'aurais été déçue de voir la nature véritable de la "baguette magique" en ouvrant mon colis ?)
Moi je dis ça, c'est pour aider... 

La prochaine fois, je vous fournirai une petite liste à distribuer...

 

« H »  comme …

Halte !

 

Petite liste (non exhaustive) des choses et des phrases insupportables mais tellement courantes qui , additionnées, nous gâchent la vie (à distribuer à qui de droit).
Alors, de notre jules, on ne veut plus entendre :
- " qu'est-ce-qu'on mange ? " (toi, je sais pas, moi je me suis fait un steak)
- " t'as pas vu mes chaussettes / ma chemise / le tir bouchon ? (en général, la réponse est : " sous tes yeux ")
- " c'était quoi, ce coup de fil ? " (mais de quoi j'me mêle ! !)
- " t'étais où ? " (mais de quoi j'me mêle ! 2 )
- " qôaaa ? t'as pas payé ça 500 balles, quand même ! ! ! (de quoi j'me mêle ! 3)
- " ouah ! la salope ! " à chaque fois qu'une fille bien foutue apparaît sur l'écran, ce qui révèle un syndrome de beaufitude aiguë,
- " je vois vraiment pas de quoi tu me parles ", "tu te fais des idées " "tu te prends vraiment la tête pour rien " et autres "c'est pas du tout ce que tu crois ", alors que vous lui brandissez sous le nez la preuve irréfutable de sa traîtrise,
- " ma chérie, je t'ai fait TON repassage, TA vaisselle... ",

Et on ne veut plus voir :
- le paquet de cacahuètes aux deux tiers vides au moment de servir l'apéritif, (et,petit message personnel : le pot de Nutella vide la matin alors que la veille au soir il en restait !)
- la lunette des toilettes relevée, bien sûr,
- le rouleau de papier toilette vide ou installé à l'envers, ce qui oblige à détacher les feuilles une par une,
- la troisième guerre mondiale dans la cuisine à chaque fois (c'est à dire environ tous les deux ans et demi) qu'il a décidé de vous faire sa spécialité, les coquillettes au jambon (mais avec de la crème dans les coquillettes),
- de film de cul enregistré à la place de "Sissi Impératrice" (" oh pardon, ma chérie, je voulais enregistrer " Culture pub ", mais le magnétoscope a pas dû s'arrêter ! "),
- évidemment, les poils de barbe dans le lavabo et les poils d'ailleurs dans la baignoire,
- son air satisfait quand pour la première fois depuis 6 mois il a passé l'aspirateur (non mais il veut pas une médaille, non plus ? ? ?)

Et par conséquent, comme nous savons nous remettre en question, on lui lâche un peu les baskets et on évitera désormais :
- " à quoi tu penses ? "
- " tu m'aimes ? "
- " t'avais vraiment besoin de ce jeu vidéo ? "
- " t'as vu l'heure ? "
- " non, non, c'est pas comme ça qu'on fait l'omelette, je vais te montrer " (laissez-le faire, bon sang !)
- " t'as même pas pensé à notre anniversaire de 200è jour depuis qu'on a été pour la première fois au restaurant ! "
- et quelques unes des phrases citées précédemment (on ne veut plus les entendre, alors on va pas les lui dire, soyons logiques !)

Et on ne veux pas entendre non plus :
... d'un mec :
- " alors, heureuse ? " (ouais, ouais, 2mn30 suffisent amplement à mon bonheur, tu penses !),
- " j'ai offert à ma femme des beaux gants de vaisselle " (si, si ! je l'ai entendu de mes propres oreilles ! ! et j'ai même dû expliquer à ce monsieur en quoi il était un gros macho, car il ne voyait pas du tout où était le problème, il était tout fier de lui ce gros naze ! ! !)

... de notre mère :
- " tu nous le présentes quand ? "
- " ils font quoi, ses parents ? "
- " moi si j'étais toi... "
- " moi, à ton âge ... "
- " tu vas pas te resservir, quand même ? ? ? " 

... et de n'importe qui :
- " t'as pas grossi ? " (aux filles rondes),
- " t'as pas maigri ? " (aux filles maigres),
- " t'as mauvaise mine ! " (à toutes les filles).

Voilà voilà, maintenant, ça devrait mieux se passer.

La prochaine fois, je vous parlerai de jesépakoiencor mais qui commencera par un I, logiquement.


La suite très bientôt !  

 

Féliciter Aazède pour sa chronique ? Écrivez lui !

Come back au sein de l'assos'